
Samedi 30 octobre 2010, les sièges de velours qui meublaient l'Opéra de Nice étaient presque tous occupés. La salle, puis les loges, puis amphithéâtre ... Ce monument historique rempli d'histoire et d'art, est déjà plein et la représentation peut commencer. Ce jour-là, les 98 musiciens de l'Opéra de Nice était réunis afin d'y interpréter trois œuvres majeures de la musique classique sous la direction du chef d'orchestre mondialement réputé , Philippe Auguin. L'immense lustre qui dominait cette salle s'éteignait, et sous les yeux rivés du public, les musiciens commençait à s'accorder. Le concert débutait avec comme ouverture Les Maîtres chanteurs de Nuremberg de Wagner pour enchainer avec La nuit Transfigurée de Schoenberg, compositeur habituellement plus difficile d'accès mais qui fut très apprécié. En effet, le public l'a trouvé "inhabituel, plus coulé". La célèbre 5ème symphonie de Beethoven clôturait le concert en laissant son public sous tension. Le silence s'installait un moment puis c'est avec un tonnerre d'applaudissement que le public exprima son admiration, réclamant même un bis. Philippe Auguin, pourtant habitué au succès et aux grands concerts, était apparut ému, en regardant son public l'applaudir pendant de longues minutes, la main sur le cœur. A en juger par la réaction de cet homme vivant de son art, toute la récompense d'un musicien se trouve donc dans la reconnaissance de son public. Le succès se confirmait en sortant : petits et grands ont beaucoup apprécié ce concert et tous essayait de mettre des mots sur ce qu'ils ont entendu et vu pendant deux heures. "J'ai adoré Beethoven" s'exclamait une fillette tandis qu'une spectatrice, connaisseuse de l'orchestre, a relevé un "bon niveau et de très beaux passages", trouvant également que le chef était "très sympathique, qu'il menait très bien ses musiciens." Tous ont souligné "la beauté et l'énergie incroyables présentent dans ces œuvres" et c'est pleine d'émotion qu'une spectatrice s'exclamait "ça faisait vibrer !" Pari donc réussi pour ces musiciens qui ont comme lourde tâche d'essayer de faire perdurer la musique classique dans un monde où elle pourrait perdre de sa valeur.
interview très pro , c'est bien ma flah. Mais dis-moi, n'aurais tu point légèrement recopitéé mon diaporama Doisneau , hein? ;)
RépondreSupprimerje me suis trompée d'article , je parlais pour Mr Auguin of course !
RépondreSupprimer:D Merci petite flah, venant de ta part ça m'fait vraiment vraiment plaisir :) !
RépondreSupprimerEt pour Doisneau effectivement ça fait vraiment trop beau sur un blog :$ :D !